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Justine Braisaz : donner une chance à tous.

National

Publié le 27 novembre 2018

Justine Braisaz : donner une chance à tous.

"L'accès aux loisirs pour tous est un juste accès à la liberté, au développement. C’est un droit fondamental pour moi."

Passionnée de montagne, d’espaces vierges, préservés et de sport… C’est ainsi que se décrit Justine Braisaz, membre des équipes de France de biathlon et médaillée olympique en relais féminin lors des JO de PyeongChang.

Elle fait également partie de la #TeamChallenger de la Française des Jeux, et a fait le choix d’offrir la bourse Challenge Solidaire au DAHLIR. Rencontre.

À tout juste 22 ans, Justine Braisaz est membre des équipes de France de biathlon depuis 5 ans. Elle pratique le biathlon sur le circuit de la coupe du monde et mène en parallèle ses études pour valider un licence de l’éducation à l’université Grenoble-Alpes.

Quelle place tient le sport dans votre vie ?

Le ski de fond et le biathlon ont depuis très jeune tenu une grande place dans mon programme quasi quotidien. A l’école, à la section, au pôle ski-étude et maintenant en tant que « professionnelle ».

Le biathlon est devenu mon métier lorsque je suis rentrée en équipe de France des Douanes en 2015. Depuis je vis de ma pratique sportive.

Je consacre entre 15 et 20 heures de sport par semaine, du mois de mai à fin mars, dont 4 mois de compétitions.

Défi : vous avez  30 secondes pour nous convaincre de vous suivre sur les traces du biathlon…

Suspense, émotions intenses, scénarios improbables, rebondissements, bonheur immense ou situations frustrantes…

C’est l’un des meilleurs feuilletons télévisés qu’on puisse regarder au fond du canapé.

Je conseille vivement de partager son salon avec d’autres passionné-e-s, ambiance garantie ! Rendez-vous tous les week-ends du 30 novembre au 24 mars sur la chaîne 21.

Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour pratiquer le ski de fond et le biathlon ?

Pour la pratique de tout sport d’endurance, il ne faut pas lésiner sur les heures de travail afin de développer ses capacités physiques.

Je pense que la patience est une vertu, que la persévérance est essentielle. Le reste vient avec la pratique.

Quel est l’un des meilleurs souvenirs que vous gardez de ce sport ?

Le meilleur souvenir, jusqu’à maintenant, c’était aux championnats du monde de Kontiolahti, en 2015, lors de la course par équipe. Nous avons terminé 2ème.

C’est ma première médaille internationale ! Le scénario était tel qu’il m’a laissé en larmes dans l’aire d’arrivée lorsque Marie Dorin-Habert passe la ligne finale. C’était fort, intense. Toute l’équipe était, je crois, très émue.

Si vous ne pratiquiez pas le ski de fond et le biathlon, vers quel autre sport ou loisir auriez-vous pu vous tourner ?

Deux sports me viennent en tête.

J’adore courir en montagne, le dénivelé, les sommets, les lieux vierges, la solitude le temps d’une sortie en pleine nature. Le trail est un sport dans lequel je m’épanouirais.

Je pense aussi aux sports collectifs comme le football, le handball : l’esprit de partage, les intérêts communs, à l’unisson vers un même but. Mener une équipe, partager l’effort, célébrer ensemble et se soutenir dans l’échec, c’est quelque chose qui me plait !

Pourquoi avoir choisi de soutenir l’association Dahlir, au travers de la bourse solidaire FDJ ?

Je pense que l’activité physique et le sport sont une des meilleures sources d’épanouissement et de bien être dans la mesure où ils permettent de mieux se connaître, de s’accepter et de s’affirmer. Ensuite, c’est une véritable base sociale, de lien et d’échange.

L’association DAHLIR, par le biais de ses divers projets (Insertion, Handicap, Santé) porte ces valeurs et œuvre pour que les personnes les moins favorisées à la pratique sportive et aux activités sociales parviennent à intégrer durablement ces pratiques au quotidien.

Que signifie pour vous « l’accès aux loisirs pour tous » ?

Un juste accès à la liberté, au développement. C’est un droit fondamental pour moi.

Via votre soutien, quelles actions espérez-vous pouvoir mettre en place avec le Dahlir ?

Donner la chance de participer au projet du DALHIR au plus grand nombre, aux personnes ayant le plus de difficulté à intégrer un club, une association…

Les handicaps physiques, mentaux ou sociaux ne doivent pas être des freins à l’épanouissement et l’intégration de chacun semble être aujourd’hui l’une des priorités nationales.


Article rédigé par Carine Bonnal