Témoignages | Handicap

La Maison Départementale de l’Autonomie du Cantal

Publié le 3 mai 2018

La Maison Départementale de l’Autonomie du Cantal

"L’installation du DAHLIR est une opportunité pour notre territoire. Ce que je trouve vraiment intéressant et surtout qui permet de développer des perspectives sur notre travail, c’est l’ouverture que procure l’accompagnement proposé par le DAHLIR."

Coordinatrice au sein la Maison Départementale de l’Autonomie (MDA) à Aurillac, Bernadette Carrier nous explique les actions menées au quotidien afin de faciliter le parcours des personnes accompagnées.

La Maison Départementale de l’Autonomie : un espace unique d’accueil et d’accompagnement.

Dans le Cantal, la Maison Départementale de l’Autonomie accueille, informe, oriente et évalue les situations de personnes en perte d’autonomie, quel que soit leur âge.

En parallèle des ces actions quotidiennes, les membres de l’équipe pluridisciplinaires de la MDA participent à des actions de sensibilisation, à destination du grand public.

La MDA se définit aussi par le travail en réseau qu’elle impulse ou auquel elle participe avec des partenaires tel que les CLIC, le CLS, les diverses associations d’usagers… Par exemple avec le programme Handicap et société, nous effectuons des actions de sensibilisation dans les collèges et lycées.

Une mission de proximité.

“L’équipe de la MDA est pluridisciplinaire. Elle est composée de travailleurs sociaux, de médecins, d’ergothérapeutes, d’infirmiers, de référents scolarité et insertion professionnel. Afin d’assurer notre mission de proximité, nous disposons de 3 MDA situées à Aurillac, à Mauriac et à Saint-Flour.

Nous apportons notre aide dans les situations individuelles mais aussi au travers d’actions spécifiques au territoire, en fonction des besoins repérés.

Par exemple, sur le territoire sanflorain, il n’existe pas à ce jour d’accueil de jour. C’est un besoin spécifique à ce territoire. Une réflexion commune a été engagée et partagée avec des acteurs institutionnels et associatifs en vue de créer cet accueil de jour.”

Faciliter le parcours des personnes

“En tant que coordinatrice, mes missions comportent une partie individuelle et une partie collective.

J’assure l’accueil, l’information, l’orientation et l’évaluation des situations. Nous nous assurons de disposer de l’ensemble des éléments nécessaires à la demande de la personne. Nous déterminons quel professionnel est le mieux placé pour répondre à la demande, afin d’obtenir les éléments manquants à la prise de décision. Il s’agit de la partie la plus conséquente de mon travail au quotidien.

Dans le cadre de la mission d’animation et de coordination territoriales, j’ai participé pendant plus de un an à la mise en place de l’UMAS (Unité Mode Accueil pour enfants à besoins Spécifiques). J’ai été associée aux travaux de réflexion et de construction de l’UMAS. Désormais je suis membre de ce groupe.

L’UMAS permet d’apporter les réponses possibles, ou au moins une réflexion commune, aux familles qui rencontrent des problèmes liés à la garde de leur enfant.

Ce groupe de travail offre la possibilité de mettre en commun nos technicités et expertises respectives. Ainsi nous réfléchissons ensemble, tout en décloisonnant nos activités et services. Notre ambition est de pouvoir apporter une réponse efficace aux difficultés des familles. ”

Le Dahlir : un dispositif complémentaire

L’installation du DAHLIR est une opportunité pour notre territoire. Ce que je trouve vraiment intéressant et surtout qui permet de développer des perspectives sur notre travail, c’est l’ouverture que procure l’accompagnement proposé par le DAHLIR.

Je pense à une personne que Louise Clerc a accompagnée dans son projet à l’Université Inter-Âges. Louise est venue deux ou trois fois lors des premières séances et a assuré le lien avec la structure. Cela apporte une réelle ouverture au quotidien de cette personne et lui permet de son sortir de son isolement.

Sur la façon dont j’accompagne les personnes, c’est très positif que nous puissions parler d’autre chose que du quotidien. Là c’est une activité “plaisir” !

C’est très complémentaire de nos missions : nous sommes là pour accompagner la perte d’autonomie. Souvent, les personnes se replient sur elles-même. Les accompagner sur un projet sportif, culturel ou bénévole, leur ouvre le champ des possibles.”


Propos recueillis par Carine Bonnal